Pendant 25 ans, George Duncan Ludlow (1734–1808) et son frère Gabriel occupèrent deux des postes les plus élevés du Nouveau-Brunswick après la défaite des Britanniques durant la guerre d’Indépendance américaine. Nommé juge en chef de la colonie, Ludlow soutint le gouvernement, mais certaines de ses décisions furent étonnamment souples, comme le montre son traitement d’une femme noire accusée d’avoir tué son mari. En 1800, il présida un procès portant sur la légalité de l’esclavage. Insensible aux critiques, il se trouva souvent en conflit avec d’autres – des avocats, des propriétaires fonciers et le gouverneur Thomas Carleton –, mais conserva son influence jusqu’à la fin de sa vie.
Titre original :    Description English: George Duncan Ludlow Date 1907(1907) Source The judges of New Brunswick and their times Author Unknown

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LUDLOW, GEORGE DUNCAN, juge et homme politique, né le 29 septembre 1734 dans le comté de Queens, Long Island, New York, fils de Gabriel Ludlow et de Frances Duncan ; le 22 avril 1758, il épousa une cousine, également nommée Frances Duncan, et ils eurent un fils et deux filles ; décédé le 13 novembre 1808 à Fredericton.

La famille Ludlow, originaire du Somerset, en Angleterre, arriva en Amérique en 1694. Gabriel Ludlow, fondateur de la branche coloniale, devint négociant prospère, propriétaire de navires et de terres. Son fils Gabriel épousa Frances Duncan et partit s’installer dans le comté de Queens, où George Duncan naquit en 1734 et Gabriel George en 1736. Un autre fils, Daniel, naquit en 1750 d’un second mariage. Gabriel, membre de l’Assemblée générale de New York de 1739 à 1745, vendait une grande variété de « marchandises européennes et des Indes orientales » dans un magasin de Wall Street. Il faisait également partie des marchands d’esclaves les plus connus de la ville de New York : en 1760, par exemple, il publia une annonce pour l’arrivée d’une goélette en provenance d’Afrique et la vente d’un « lot de [...] garçons et filles noirs, âgés de 9 à 12 ans ». La fortune et le prestige de la famille procurèrent plusieurs avantages aux fils, dont celui de faire leurs études dans une école privée.

Il semble que George Duncan travailla avec son père puis fit un bref apprentissage chez un apothicaire avant de se diriger vers le droit. À l’âge de 30 ans, il était membre du barreau et commençait à se créer une clientèle prospère, avant tout pour des causes commerciales. Il se vit rapidement confier des charges officielles : en 1769, il fut nommé juge à la Cour suprême de la colonie. Pendant ce temps, son frère Gabriel George se taillait une place dans les affaires.

Les deux frères se révélèrent de loyaux partisans de la couronne pendant les troubles des années précédant la Révolution américaine. Au milieu des années 1770, George Duncan fut forcé de quitter la ville de New York et se rendit dans le comté de Queens pour rester « attaché aux vestiges de la loyauté ». Son frère Gabriel George et lui possédaient d’importantes propriétés voisines l’une de l’autre près de Hempstead (New Hyde Park). À l’arrivée du général William Howe et de l’armée britannique en 1776, George Duncan retourna à New York et, jusqu’à la capitulation finale de 1783, demeura un royaliste de tout premier plan. En août 1779, les rebelles pillèrent les maisons des deux frères dans Long Island et on rapporta que George Duncan évita la capture en se cachant sur son toit ; il était planifié d’enlever les propriétaires et de les échanger contre des rebelles « de même rang » faits prisonniers. Le 22 octobre, le corps législatif de l’État promulgua une loi qui banissait les Ludlow, confisquait leurs propriétés et les condamnait, de même que 58 autres loyalistes, pour un crime passible d’une exécution sommaire. Ludlow devait plus tard estimer le prix de sa loyauté à £6 500 en biens fonciers et personnels. Déçu de ce qu’on lui eût préféré William Smith* au poste de juge en chef de la colonie de New York en 1780, il avait résigné ses fonctions au tribunal. Pour le consoler, le gouverneur James Robertson le nomma surintendant de la police dans Long Island en 1780. Comme il était devenu nécessaire de pourvoir à l’administration de la justice, on lui donna « des pouvoirs, fondés sur des principes d’équité, d’entendre et de régler les controverses jusqu’à ce que le gouvernement civil pût entrer en vigueur ». Le « petit tyran de l’île », peu populaire, aurait abusé de son influence au profit de ses amis : il était dit qu’aucun acte de droit ou de justice ne pouvait avoir lieu « sans une demande à la haute et puissante Court of Police de Jamaica ».

Considérés comme ultra-tories jusqu’à la moelle, les Ludlow n’avaient apparemment pas d’autre choix que de quitter New York à la fin de la révolution, bien que leur demi-frère Daniel, également loyaliste, y fût demeuré et fût devenu un homme d’affaires prospère. George Duncan fit voile pour l’Angleterre le 19 juin 1783, peu avant son frère ; tous deux laissèrent leurs familles derrière jusqu’à ce que l’on prît les arrangements en vue de les installer ailleurs. À Londres, les Ludlow se joignirent à un bruyant et fort lobby de Loyalistes, quémandeurs d’emplois. La campagne pour créer en Nouvelle-Écosse une nouvelle province qui deviendrait la patrie des réfugiés américains fut couronnée de succès, et George Duncan fut choisi pour en être le juge en chef. On en arriva à cette décision en mars ou avril 1784, quelques mois avant que la proclamation royale établissant la province du Nouveau-Brunswick ne fût signée et que le gouverneur n’eût été nommé. Par conséquent, il se peut que Ludlow ait été la première personne à être nommée à un poste au Nouveau-Brunswick. En sa qualité de juge en chef, il était membre du premier Conseil du Nouveau-Brunswick qui devait administrer la province. Gabriel George fut également nommé à cet organisme et, en vertu de son grade militaire, en devint le doyen. Les frères Ludlow conservèrent ces postes, deux des plus prestigieux au Nouveau-Brunswick, pendant les 25 années qui suivirent. De jeunes membres du conseil tels qu’Edward Winslow, Ward Chipman* et John Coffin* avaient plus à offrir, mais leurs activités se déroulaient toujours sous le regard vigilant de leurs aînés.

Une nouvelle vie au Nouveau-Brunswick 

Après avoir visité la Grande-Bretagne, spécialement les nouvelles villes manufacturières, les Ludlow s’embarquèrent pour le Nouveau-Brunswick en septembre 1784, avec le gouverneur Thomas Carleton. Après un bref séjour à Halifax, le gouverneur et sa suite se dirigèrent vers Parrtown (Saint-Jean), qui devint la capitale temporaire de la nouvelle province et dont Gabriel George serait bientôt nommé maire. George Duncan prêta serment le 25 novembre. Lorsque la Cour suprême siégea pour la première fois, le 1er février 1785, Benjamin Marston* rapporta que « le juge en chef [avait] adress[é] au jury d’accusation une allocution sensée et très judicieuse ».

Les premières années de Saint-Jean s’avérèrent turbulentes, faisant revivre le spectre d’incidents semblables à ceux qui s’étaient produits dans certaines villes américaines avant la révolution. La condition misérable de la population contrastait fortement avec l’aisance de l’élite, état de choses fortement souligné dans la presse et les tavernes [V. Elias Hardy*]. Les premières élections provinciales en 1785 portèrent cette situation à son point culminant. Lorsque les six candidats du gouvernement dans Saint-Jean, triés sur le volet, furent défaits par « la populace », Carleton appuyé par son conseil et par les juges renversa les résultats et fit déclarer élus ses candidats. Des membres désignés de « la populace » furent arrêtés, dont les deux journalistes William Lewis* et John Ryan*, accusés devant la Cour suprême d’activité « criminelle » et punis. Le gouverneur et son conseil établirent ainsi dès le début l’orientation de la politique au Nouveau-Brunswick.

En 1786, la New England Company nomma plusieurs commissaires à son conseil d’administration parmi les « principaux habitants » du Nouveau-Brunswick, dont Ludlow, Chipman et Coffin, ainsi que le surintendant du commerce et de la pêche, George Leonard*, et le secrétaire et greffier du Conseil, Jonathan Odell. L’objectif principal de la compagnie visait à éduquer et assimiler les membres des Premières Nations du Nouveau-Brunswick, et à les pousser à abandonner le catholicisme pour qu’ils rejoignent l’Église d’Angleterre. Les premières écoles mises sur pied dans les communautés de la colonie ne rencontrèrent qu’un succès limité. Le conseil décida alors de consolider ses ressources et de se concentrer sur une école à Sussex Vale (Sussex), à l’est de Fredericton. On y encouragea les Micmacs (Mi’gmaqs) et les Malécites (Wolastoqiyik) à s’installer sur des parcelles de terre de la compagnie et à envoyer leurs enfants à l’école industrielle, gérée par la compagnie, afin d’y apprendre l’anglais, un métier et les principes de la foi anglicane [V. Oliver Arnold*]. La réalisation de cet objectif progressait toutefois lentement, et un fossé se creusa entre les commissaires prêts à faire preuve de patience pour gagner la confiance des familles autochtones et ceux, dont faisait partie Ludlow, qui voulaient prendre des dispositions plus agressives. Frustré par ce qu’il considérait être un gaspillage des fonds de la compagnie et l’échec de l’école de Sussex Vale, Ludlow démissionna du conseil d’administration en 1803.

Le gouverneur Carleton décida que Saint-Jean ne convenait pas comme capitale provinciale et, en 1786, il alla s’installer à Fredericton, à l’intérieur des terres. Le juge en chef accompagna naturellement le gouvernement ; son frère demeura, pour sa part, dans la capitale commerciale qu’était Saint-Jean. George Duncan Ludlow fit l’acquisition d’environ 1 500 acres de terre à cinq milles au nord de Fredericton pour en faire son domaine, qu’il appela Spring Hill, du nom de la résidence du lieutenant-gouverneur Cadwallader Golden, son protecteur à New York dans les années 1760. La maison, faite des « plus beaux spécimens » des bois de la région, tels l’érable moucheté et le bouleau, était très admirée. Ludlow et sa femme Frances, que l’auteur Patrick Campbell* décrivit comme l’une « des plus douces et des plus aimables de son sexe », y vécurent pendant les années qu’ils passèrent au Nouveau-Brunswick.

Comme juge en chef, Ludlow était plus inconséquent, ou plus complaisant, qu’on aurait pu prévoir. Dans la première cause qu’il entendit, une femme noire nommée Nancy Mozely (Mosley) fut reconnue coupable d’homicide involontaire pour avoir tué son mari au moyen d’une fourche. Après avoir invoqué le privilège de clergie, une ancienne tradition selon laquelle un primo-délinquant pouvait bénéficier d’une peine moins lourde, elle fut marquée de la lettre M dans la partie charnue de son pouce gauche avant d’être remise en liberté. En février 1800, une cause encore plus célèbre, sur la légalité de l’esclavage au Nouveau-Brunswick, fut portée devant la Cour. Nancy*, une esclave née au Maryland qui avait été amenée dans la région de Fredericton par le loyaliste Caleb Jones, soumit une requête en habeas corpus contre ce dernier. Ludlow, lui-même propriétaire d’esclaves, prit parti pour les maîtres. L’avocat de Nancy, Ward Chipman, déclara :« Notre juge en chef est très zélé à défendre les droits du maître comme étant fondés sur des coutumes et usages immémoriaux partout en Amérique depuis sa découverte. Il soutient que dans tous les pays les coutumes sont la base du droit et que la loi y puise sa force. » Au tribunal, Ludlow bénéficiait du soutien de Joshua Upham, qui possédait des esclaves, tandis que les deux autres juges (Isaac Allen et John Saunders*) lui faisaient opposition. Le désaccord permit à Jones de garder ses droits de propriété sur Nancy en dépit des pratiques britanniques courantes. L’issue de l’affaire provoqua une controverse. Même si l’esclavage disparaissait peu à peu dans la colonie, il y eut d’autres tentatives ultérieures pour faire trancher la question par la Cour suprême, mais elles échouèrent [V. Statia]. Il fallut attendre 22 ans de plus avant que le gouvernement annonce qu’il ne pouvait plus y avoir de personnes réduites en esclavage au Nouveau-Brunswick.

La mise à profit par Ludlow dans ce cas des usages américains, au lieu des usages britanniques, était typique. Quand, par exemple, la question des honoraires des avocats fut soulevée en 1787, il réduisit l’échelle des tarifs proposés de près de la moitié pour faire face aux besoins d’une colonie naissante. « Dans les débuts des cours de circuit, spécialement dans cette province, expliqua-t-il, le praticien doit nécessairement rencontrer des difficultés particulières, mais elles diminueront graduellement à mesure que la population s’accroîtra et que les richesses autant que les litiges des habitants se multiplieront. » En dépit de la colère des avocats, Ludlow tint bon, faute de quoi les gens de sa génération « n’auraient pas trouvé de quoi se procurer la justice ».

De riches propriétaires fonciers se brouillèrent également avec Ludlow. En 1805, la possession de droits de pêche dans les eaux avoisinant une propriété devint un objet de débat à Saint-Jean. William Hazen, dont la concession remontait aux années 1760, vit son droit contesté et se fit enlever une clôture de pêche. Il porta plainte devant un jury pour violation de domicile, mais Ludlow, « sans hésiter, informa le jury que c’était un bras de mer et une propriété commune ; que même si toutes les pêcheries à cet endroit avaient été expressément octroyées [à Hazen], cette concession n’aurait eu aucune valeur ». Cette attaque contre les droits de propriété choqua les notables locaux, et le « revirement » de Ludlow fit scandale. En 1808, toutefois, les Britanniques devaient soutenir son point de vue.

Ludlow, dans cette affaire comme dans d’autres, fut insensible aux critiques, qui lui arrivèrent de tous côtés au cours de sa carrière. James Glenie, radical de première heure au Nouveau-Brunswick, le qualifia à un moment donné de « juge en chef prétentieux et ignorant » que l’on devait destituer pour sauver la province, et le gouverneur Carleton n’aimait ni l’un ni l’autre des deux frères, spécialement George Duncan avec qui il se brouillait fréquemment. On ne sait pas très bien ce qui rendit difficiles les rapports entre Carleton et les Ludlow. Peut-être était-il trop anglais et eux trop américains, ou peut-être manquaient-ils de déférence ou étaient-ils trop exigeants. Jusqu’en 1803, toutefois, Carleton dominait la situation. Les Ludlow pouvaient se disputer avec lui, mais ils supportèrent l’orientation traditionaliste qu’il imposa à la colonie. George Duncan participa à toutes les décisions concernant la législation et la justice tout au long du mandat de Carleton et, des deux frères, il était de loin le plus influent et le plus puissant. Même lorsque Gabriel George devint administrateur de la province au départ de Carleton, ce fut George Duncan qui, en réalité, fut la tête dirigeante du gouvernement. C’est lui qui avait le plus d’expérience en la matière, et Gabriel George s’en remettait toujours à lui.

En février 1808, Gabriel George Ludlow mourut. Devant poursuivre seul, George Duncan était accablé de douleur et faisait face à la certitude d’une perte de pouvoir au conseil. Frappé de paralysie le 6 mars, il demeura sérieusement handicapé jusqu’à sa mort survenue le 13 novembre, à Spring Hill. Il laissa dans le deuil Frances et leurs enfants : George, Frances et Elizabeth, qui, en 1787, avait épousé John Robinson*, futur maire de Saint-Jean.

Les frères Ludlow tiennent une place unique dans l’histoire du Nouveau-Brunswick. Pendant 25 ans, ils occupèrent deux des postes les plus élevés de la colonie et pendant 5 ans, après le retour de Carleton en Grande-Bretagne, ce sont eux qui la dirigèrent, apparemment sans opposition sérieuse. D’un conservatisme inné, position renforcée par la Révolution américaine, ils furent en partie responsables de l’importance de cette tendance au Nouveau-Brunswick, où ils arrivèrent dans la force de l’âge, revendiquèrent leurs droits comme membres de l’élite loyaliste et moururent respectés.

En 1785, en réponse à une pétition soumise par des loyalistes qui souhaitaient établir une « académie ou école des arts et des sciences libérales », Ludlow et d’autres membres du Conseil signèrent un acte pour créer ce qui deviendrait la University of New Brunswick. Le bâtiment dédié à la faculté de droit, achevé en 1968, fut nommé en l’honneur du premier juge en chef de la colonie. Cependant, en 2019, des critiques menèrent l’université à reconsidérer cette décision. Elle retira le nom de Ludlow dès l’année suivante, après la production d’un rapport qui mentionnait l’asservissement de Noirs par Ludlow, son soutien judiciaire à l’esclavage et son rôle dans l’école de Sussex Vale, considérée comme annonciatrice du système des pensionnats pour enfants autochtones.

En collaboration avec Carl Murray Wallace

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Bibliographie de la version modifiée :
Find a Grave, « Memorial no 61325986 » : www.findagrave.com (consulté le 3 févr. 2024).— John Chilibeck, « Ludlow's questionable legacy in New Brunswick », Telegraph-Journal (Saint-Jean), 28 oct. 2019 : A.5.— Aidan Cox, « UNB drops controversial Ludlow name from law building », Telegraph-Journal, 27 mai 2020 : A.2.— New-York Mercury, 16 juin, 15, 22 déc. 1760. — Civil list and forms of government of the colony and state of New York [...] (Albany, N.Y., 1879).— Judith Fingard, « The New England Company and the New Brunswick Indians, 1786–1826 : a comment on the colonial perversion of British benevolence », Acadiensis (Fredericton), 1 (1972), no 2 : 29–42.— W. S. Gordon, « Gabriel Ludlow and his descendants », New York Genealogical and Biographical Record (New York), 50 (1919) : 34–55.— Laws of the state of New York, comprising the constitution, and the acts of the legislature, since the revolution, from the first to the fifteenth session, inclusive (2 vol., New York, 1792), 1 : 26–34.— Henry Onderdonk, Queens County in olden times : being a supplement to the several histories thereof (Jamaica, N.Y., 1865).— Lorenzo Sabine, Biographical sketches of loyalists of the American revolution, with an historical essay (2 vol., Boston, 1864 ; réimpr., Port Washingon, N.Y., 1966), 2 : 33–34. — T. W. Smith, The slave in Canada (Halifax, 1899).— H. A. Whitfield, North to bondage : loyalist slavery in the Maritimes (Vancouver et Toronto, 2016).

Comment écrire la référence bibliographique de cette biographie

En collaboration avec Carl Murray Wallace, « LUDLOW, GEORGE DUNCAN », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 5, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 2 oct. 2024, https://www.biographi.ca/fr/bio/ludlow_george_duncan_5F.html.

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Auteur de l'article:    En collaboration avec Carl Murray Wallace
Titre de l'article:    LUDLOW, GEORGE DUNCAN
Titre de la publication:    Dictionnaire biographique du Canada, vol. 5
Éditeur:    Université Laval/University of Toronto
Année de la publication:    1983
Année de la révision:    2024
Date de consultation:    2 oct. 2024